Fenouillet, un site hors-norme qui peut très bien sortir du chapeau fédéral en 2016. Patience... / Photo DDM, Didier Pouydebat
L’attribution des sites appelés à recevoir les nombreuses sessions d’envergure hexagonale constitue toujours un moment fort de la saison. Des heureux élus aux
managers en charge de la logistique (budget prévisionnel à l’appui) en passant par les principaux protagonistes que sont les joueuses et les joueurs, personne ne peut s’avouer indifférent. On
connaît les retombées - financières notamment, quand, entre deux parties disputées sous un soleil de plomb, la foule se dirige vers le «manège carré» - mais aussi les contraintes de plus en plus
strictes liées au cahier des charges. D’où la généralisation de l’entrée payante le dimanche qui constitue pour certains (remember Roanne!) une pilule des plus amères à avaler.
Toujours est-il que, pour la saison 2015, Saint-Pierre-les-Elbeuf (doublette féminine et tête-à-tête masculin), Troyes (configuration inverse) ,Narbonne (triplette
masculine) , Rennes (doublette mixte) et Montauban (doublette provençal et triplette féminine dans la foulée) tiendraient actuellement la corde.
Rien n’est encore officiel en effet, et l’emploi du mode conditionnel synonyme de prudence s’impose. Pour ne prendre que deux exemples empruntés à un passé récent,
les aficionados se souviennent des «désistements» de la Roche-sur-Yon et de Chalon-sur-Saône, dont les dossiers de candidature ne purent être avalisés. À ce sujet, il importe de combattre une
idée reçue: «La FFPJP ne cherche ni à faire plaisir ni à répartir selon l’équité géographique,mais se veut plutôt à l’écoute des comités qui se mettent d’eux-mêmes en position de
demandeurs.
Ce qui, conjoncture oblige, est de moins en moins le cas», expliquait en substance Paul Filbet,fidèle parmi les fidèles des rendez-vous estivaux et président d’un
CD 65 lui-même à l’honneur en 1988 lors du sacre de Marco Foyot et de ses colistiers vauclusiens.
Beaucoup de kilomètres à parcourir donc pour les futurs lauréats de Haute-Garonne , même si le retour en force de nos voisins audois (le haut lieu viticole avait
été désigné en 2001, et la toute récente session chaurienne a permis à l’équipe réunie autour d’Alain Valero de marquer des points précieux) ou l’état de grâce montalbanais sont autant de bonnes
nouvelles pour ceux que rebutent les périples interminables.
Rappelons que, boules ou sabots, il faudra passer par la lointaine Lorraine en juin prochain pour pouvoir briguer la toute première couronne de «Reine de France» de
l’histoire . De même, l’affectation concernant les jeunes n’étant pas encore officialisée, rien ne dit que Nevers ne reviendra pas pour la énième fois sur le devant de la scène.