Publié le 26 Juin 2013

Romain Scultore : " Une Marseillaise 
se gagne pour la gloire " #Mondial2013

 

 

A l'autre bout du fil, le vent souffle. Il est 18 heures, en cette belle fin d'après-midi de juin. Romain Scultore est à la plage en famille du côté de la Ciotat. Il fut un temps, le boulot terminé, il serait sans doute parti taper trois boules avec des amis. Mais ce temps est révolu...


- Bonjour, Romain c'est pour évoquer votre jeunesse ?


- « Ma jeunesse ? Parce que ma vieillesse ne vaut plus rien, c'est ça », lâche, mi-sérieux, mi-amusé celui dont le timbre de voix n'est pas sans rappeler un certain Philippe Fragione, alias Akhenaton tête de proue du groupe de rap marseillais IAM ! Il faut dire que mine de rien, Romain Scultore n'a que 29 ans. Il fait pourtant déjà partie, à sa façon, de la légende de la pétanque et du Mondial la Marseillaise même si, lui, a surtout marqué celui des jeunes.Vainqueur en 1991 dans les allées de Borély à l'âge de sept ans, le pitchoune qui avait épaté la galerie, récidivera sept ans plus tard.


«  J'en garde de très bons souvenirs, surtout de la première ». Débarqué avec les amis de son club de pétanque d'alors, tout s'était passé comme dans un rêve sur la route de ce premier sacre.
« J'étais licencié à Aix. J'étais venu à la pétanque par l'intermédiaire de mon père. J'y jouais, ça m'a plu »
poursuit-il, en reprenant le fil de l'histoire en toute simplicité. « J'ai été champion du monde en 1999, puis au fil du temps je m'en suis éloigné... Aujourd'hui, je n'y joue même presque plus ». La page semble en effet bien tournée. Désormais installé dans la vie où il est comptable de profession, papa d'une petite fille, il consacre le plus clair de son temps à sa famille.

 

Pourtant il ne raterait pour rien au monde son cher Mondial. Il sera d'ailleurs encore présent à Borély début juillet, avec des amis. « J'y reviens chaque année. Pour moi, il n'y a rien de plus beau que ce concours-là. Tout le monde peut jouer, le cadre est magnifique, c'est bien organisé...C'est la Marseillaise » scande-t-il avec son accent chantant.


Mais si Romain y revient régulièrement pour une partie d'amis ce n'est pas sans intérêt non plus... « On peut créer une surprise, comme perdre à la première, on ne sait jamais ». Son dernier fait de gloire à Borély n'est pas très vieux. En 2011, il est tombé en quart de finale, battu par les futurs finalistes. Sur sa route, il avait sorti, la triplette Quintais, Suchaud, Pécoul. Philippe Pécoul qui n'est autre que son patron. « C'est une partie de boules, on n'allait pas se disputer pour une partie de boules » reprend Romain Scultore, « les boules c'est secondaire ».


La page est tournée on vous le dit ! « La pétanque a changé » explique Romain Scultore. « Ce n'est plus comme avant. C'est moins convivial, cela devient de plus en plus stricte et cela n'avance pas. A mon époque, en l'an 2000, on parlait déjà du fait que cela deviendrait un sport. Mais il y a tant de différences entre l'élite et le petit niveau. Même au niveau mondial, on ne parviendra jamais à faire une véritable élite ».

Scultore n'y croit plus. Cette élite, il la côtoie pourtant dans les allées de Borély, chaque début juillet, avec le rêve secret, issu des profonds souvenirs de son enfance, de s'imposer à nouveau dans la Marseillaise. S'imposer si jeune dans la Marseillaise, ça marque. « J'étais petit, j'avais sept ans la première fois et j'en garde un souvenir incroyable ».
Des souvenirs ravivés par sa deuxième victoire en 1998 puis le sacre mondial l'année suivante aux côtés de Ludovic Labrue, Alexandre Ruffo et Nicolas Taviand...  N'a-t-il pas un regret de ne pas avoir poursuivi ? « La question ne se pose pas en ces termes. Je vais vous dire clairement, on ne peut pas vivre de la pétanque. C'est une certitude. On ne peut pas partir tous les week-end jouer aux boules en travaillant, en menant une vie de famille. Alors au fil des temps, cela s'est atténué chez moi et l'envie est partie... »


Après avoir arpenté de 16 à 20 ans tous les concours de France et de Navarre, fait 600 kilomètres par week-end pour jouer s'adonner à sa passion, une forme de lassitude s'est installée. « Ce n'est que ça, on grandit aussi. On se consacre moins à sa passion, c'est logique et à force de moins jouer, on joue moins bien et on perd l'envie de jouer par manque de résultats. Et ainsi de suite... ».


Pourtant en regardant l'exemple des Quintais, Foyot et aujourd'hui Rocher, on peut penser que certains arrivent à vivre de leur passion. « Je ne crois pas qu'ils soient beaucoup et si ils arrivent à en vivre, c'est qu'ils ont à côté plusieurs choses. Pour eux c'est une profession. Moi je ne parle que de la pétanque. Vous le savez autant que moi, gagner une Marseillaise, ça coûte plus cher que ce que l'on gagne... Cinq jours avec le repas du midi et le repas du soir, l'hôtel... Gagner une Marseillaise ca coûte plus que de ne pas la faire... C'est juste pour la gloire, le titre tout simplement ».

Et bien notre titre à nous aussi est tout trouvé. - « Merci, Romain et rendez-vous à Borély !»

 

 

 

 

 

 

 

 


 

Propos recueillis par Christophe Casanova

 

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Rédigé par Danielle Lalaurette

Publié dans #Infos Générales 2014

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Publié le 26 Juin 2013

L'entonnoir du Mondial Photo Robert Terzian

 

 

Malérous ! La cinquantaine qui n’a pas l’intention d’abdiquer, depuis un moment l’homme montre le chemin. Arrivé à la hauteur de l’avenue du Parc Borély, l’attroupement des joueurs de boules candidats aux premières parties du Mondial ne cesse de croitre dans une pagaille de bon aloi, lui arrache une nouvelle incantation : Malérous !


Ce qui revient à dire : Pauvre de nous ! Où avons-nous mis les pieds ? Que sont venus faire dans cette galère le fringant quinquagénaire et ses équipiers de circonstance, escortés de femmes et enfants ahuris ?


Depuis que l’on entend parler de La Marseillaise nous voulions voir. Et les épouses de reprendre en chœur  : "Nous on est venu pour voir les artistes… Il y a longtemps que l’idée de venir faire un tour à Marseille le jour du Mondial nous trottait dans la tête ".

Les voilà à pied d’œuvre, si l’on peut dire. Ces joueurs de boules ne sont pas des citadins. D’où viennent-ils ? Du pays où la vigne couvrait autrefois la majorité du territoire : l’Hérault et où l’on sait aussi jouer aux boules. Dans la région on n’a pas oublié qu’une équipe de l’endroit ne s’inclina que sur un coup du mauvais sort, un soir très tard, en quart de finale face à l’équipe reine de François Besse. Un bouchon frappé pour la gagne par Alcazar et qui ricoche le long du trottoir pour aller finir sa course dans les boules de Besse.

Ce soir là on n’a pas pleuré dans les chaumières parce qu’il n’y en n’avait pas, mais Henri Rouvier, si l’on insiste, en parle encore aujourd’hui avec un certain regret au fond de la gorge : Pécaïré (Peuchère) en plus qu’ils n’ont pas eu la chance avec eux, la galerie soutenait Besse. Je vous dis ça, mais je n’y étais pas. Je le sais parce qu’on en a tellement parlé à l’époque. Viticulteur sans doute, mais assez connaisseur du jeu de boules et de pétanque pour enchaîner : Et Jacques Durand, vous en avez entendu parler ? Un fameux tireur celui-là ! Il ne faisait que des carreaux.


Pourquoi il n’a pas fait carrière dans les boules ? Il menait des vignes, des arbres fruitiers, en fermage. Jacques Durand travaillait dix à douze heures par jour et le dimanche il jouait aux boules et gagnait tous les concours de la région.

Ce n’est pas comme celui que tout le monde appelait Mange mouche à cause qu’il avait toujours la bouche ouverte. On ne lui connaissait pas de patron. Il n’avait jamais travaillé. Chômeur professionnel, disait-on, à une époque où il n’y avait pas de chômage. Les maires de l’époque faisaient suspendre les prestations chômage pendant la durée des vendanges. Ils estimaient, non sans raison, que du moment que l’on faisait venir des Espagnols pour couper du raisin, autant prendre les rares chômeurs du coin. Il y en a un qui n’y est jamais allé, il préférait manger des cèbes pendant les vendanges. Mange mouche jouait un peu aux boules, mais toujours en tête à tête.

Il se débrouillait pour ne pas perdre, car il savait choisir ses adversaires. Un jour, l’un d’eux qui venait d’un village voisin l’a appelé Mangia Mosca, cela voulait toujours dire Mange mouche, mais le ton était un peu plus péjoratif. Alors, depuis, les gens ne l’appellent plus que par Mangia mosca. Vous savez ce qu’il répondait ? "vaï caga à la vigne". Ce qui éloignait des échanges académiques mais ne manquait pas de piquant...


Le meilleur joueur de Pétanque du coin, le plus titré c’est Simon Cortes. C’est à Canet, sur les rives du fleuve Hérault, qu’il s’est révélé. Champion du monde de pétanque avec la fameuse équipe Quintais, Suchaud, Lacroix. Un fameux tireur, ce Simon Cortes. Je l’ai connu lorsqu’il faisait ses gammes avec Christine Virebeyre et devint champion de France en doublette mixte. Un soir, de retour d’un concours, il était venu participer en toute simplicité à une Sardinade chez son ami Fabrice Gonzales à Saint-André-de-Sangonis et j’avais pu apprécier l’homme et le talent du joueur de boules.

 

Maintenant, il fait un peu le taxi à l’occasion du Mondial-La Marseillaise, souvent avec Henri Lacroix, pour le compte d’un producteur de foie gras qui rêve de gagner le plus grand concours du monde et ne regarde pas trop à la dépense. C’est son droit, après tout, et il n’est ni le premier ni le dernier dans ce cas. Il a déjà joué la finale, ce qui n’est pas rien, et perdu en demi-finale. Ce qui ne peut que correspondre à un certain talent.

 

 

 

 

 

 

Propos recueillis par Pierre Rouchet

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Rédigé par Danielle Lalaurette

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Publié le 26 Juin 2013

#Mondial2013 : Julien Castano dans la cour des grands Photo DR

 

 

Julien Castano a connu son jour de gloire lors d’une chaude soirée de juillet 2008 au pied de la Mairie, sous le regard de la bonne mère, en remportant le Mondial la Marseillaise. Ce jour-là, le petit Castano est devenu grand et s’est dévoilé aux yeux de la France. Dans un stade archi-comble il frappa 16 boules sur 24 dans une finale haletante, mettant sous l’éteignoir son vis-à-vis, le grand Philippe Stievenart.


Treize ans après 
une demi-finale chez les jeunes


« Je suis rentrée dans l’arène avec ce tract indispensable, mais sans vraiment d’appréhension. J’attendais de tirer ma première boule pour savoir. Ce fut une « casquette » et là j’ai su de suite : le bras et la mire étaient réglés ! » s’empresse de rappeler le Vitrollais. « Après la délivrance et cette magnifique victoire, tout à défilé dans ma tête : mes débuts dans le camping où mes parents m’emmenaient tous les étés, puis l’école de boule à Vitrolles où j’ai répété mes gammes pendants de longues années avec pour « mentors » la famille Carbonnaro et Madame Bacon. Pourtant mon père était lui tourné vers le football et l’ES Vitrolles, club pour lequel il a donné de son temps pendant plus de 20 ans.

 

Mais ma carrière footballistique s’est arrêtée en culottes courtes, et j’ai très vite opté pour un autre sport d’adresse, celui pratiqué avec les mains. Dès mes premiers pas en minimes, j’ai trouvé ma place : tireur. La première année de compétition en 1995, nous avons été vice-champions départemental et surtout, nous avons échoué en demi-finale de l’Orangina des Jeunes avec mes équipiers Jérémy et Sébastien Carbonaro. Treize ans après je connaissais le sacre chez les seniors ».


Un parfum unique


A deux parties près il aurait pu rentrer dans l’histoire en étant le seul à gagner les deux épreuves. « Une victoire dans la Marseillaise reste une énorme performance, poursuit le champion départemental tête tête 2013. Rendez vous compte, le grand Passo lui court après depuis deux décennies. C’est plus coriace qu’un Championnat du Monde. Cinq jours sous un soleil de plomb à résister à une pression spéciale et à des équipes de plus en plus nombreuses, de haut niveau et d’autres à la recherche de la perf'. C’est un parfum particulier, unique. Le facteur chance joue un rôle prépondérant. Il est impossible de coiffer la couronne du vainqueur sans passer par un trou de souris au cours des dix ou onze étapes. La partie vous échappe puis la réussite vous fait basculer dans le camp victorieux... »


Cette victoire en 2008, il la doit aussi à ses équipiers le capitaine du bateau Daniel Hernandez, expérimenté, malin, au métier consommé, et son alter égo Richard Hovaguimian, compagnon de route depuis plus de douze ans et avec qui il partage un titre départemental doublette (2009). Les trois hommes sont d'ailleurs associés à la Marseillaise depuis huit ans et seront encore au départ de l’édition 2013. Avec de légitimes ambitions : « Il n’en peut être autrement, lorsque vous avez goûté au fruit de la victoire. Et qu’est ce qu’elle est belle, surtout pour trois Marseillais ou assimilés. Et en plus de la même société bouliste »


Plus dure qu’un championnat du monde


Cette année, Julien Castano est en forme. La preuve ? Il s'est incliné en quart de finales du championnat de France tête à tête dans le Calvados, les 14 et 15 juin derniers. Une performance saluée par tous les spécialistes et qui force le respect, à l’heure où les Bouches-du-Rhône ont besoin de redorer leur blason : « Je n’ai pas pu maintenir mon niveau de jeu pendant deux jours, mais je suis assez satisfait de mon parcours. Cette expérience va me faire encore grandir ».


« C’est une fierté de pouvoir défendre les couleurs des Bouches-du-Rhône, d’autant plus que mon métier de cuisinier ne me permet pas de jouer très régulièrement comme d’autres. J’essaie au maximum d’exercer ma passion afin de rester compétitif, mais ce n’est pas évident ».


Cette régularité dans la performance prouve que son talent ne se cantonne pas simplement au tir, mais également à un appoint plus qu’honorable.    A 29 ans, il s’est d'ailleurs adjugé un troisième titre départemental en quatre ans. Personne n’a fait mieux. "Juju", comme le surnomme ses proches, n’a certainement pas de modèle et n’idolâtre personne : pour lui, la pétanque demeure un jeu, un plaisir. Celui partagé par des milliers de passionnés qui seront présents le 7 juillet au coup d’envoi du Mondial.

 

Et cet état d’esprit ne l’empêche pas de gagner des galons au fil des ans, et sa récente performance à Caen nous conforte dans le fait qu’il est aujourd’hui rentré dans la cours des grands. Il espère bien le démontrer encore au cours de cette 52e édition.

 

 

 

 


 

Pierre Fieux et Roger Gatti

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Rédigé par Danielle Lalaurette

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Publié le 26 Juin 2013

  • #Mondial2013 : le retour des géants
     Photo Robert Terzian

 

 

Et de deux ! Le 5 juillet dernier, dans un carré d'honneur plein à craquer sur les plages du Prado à Marseille, Dylan Rocher écrit un nouveau chapitre de l'histoire de la pétanque. Pour la deuxième fois en trois participations, le jeune prodige manceau grave son nom sur le légendaire palmarès du Mondial la Marseillaise. A 21 ans, au côté d'Antoine Dubois et Stéphane Robineau, il démontre qu'il a définitvement l'étoffe d'un géant au pieds tanqués.



"Dylan sans Bob"


Le public marseillais qui le retrouvera, triomphant toujours, trois mois plus tard lors des championnats du monde disputés au Palais des Sports de Marseille, est en tous cas conquis. Le grand public le découvre aussi. 2012 restera certainement l'une de ses plus belles années : premier au classement des Nationaux, vainqueur des Masters, vainqueur du Trophée des Villes, champion de France doublette mixte, champion du monde... la nouvelle icône du sport bouliste se voit offrir un portrait de plusieurs pages dans l'Equipe Magazine. Le titre ? " Dylan sans Bob ". La légende est en marche. S'il est un joueur qui, aujourd'hui, peut rêver de battre un jour le record de sept victoires dans la Marseillaise détenu par Albert Pisapia, c'est bien lui. Jean-Marc Foyot n'est pourtant pas loin. On peut même dire que le 5 juillet dernier, "le grand Marco" n'aura même jamais été aussi près de rejoindre "l'immense Bébert" au panthéon du Mondial.


Sauf qu'une fois de plus, le sextuple vainqueur de l'épreuve a du ranger ses boules avant de mener l'ultime bataille. Les larmes de Passo, son vieux compère, décidemment maudit à Marseille, en disent long...

"The Times they are changing"


En finale Rocher et ses camarades trouveront sur leur route un certain Francis Poirier ! Un illustre "inconnu" en réalité, au palmarès totalement vierge, mais venu pour sa première à Marseille avec deux solides Malgaches dans ses valises. Il s'en est d'ailleurs fallu de peu - ils mèneront jusqu'à 8-0 - que nous assistions ce jour-là au hold-up du siècle (13-8)... Car voilà ! "The Times they are changing" chantait Dylan, le pape de la folk musique américaine. "Les temps sont en train de changer" ! Si le Mondial semble s'être trouvé avec Rocher, un nouveau maître, il est aussi entré dans une nouvelle ère. A la création de la Marseillaise en 1962, les "estrangers" venaient de Cavaillon, du Gard ou des Alpes. Puis ils ont débarqué de Paris, de Lille, de Bretagne...La victoire de Foyot en 1974 fut une véritable déflagration dans le Sud, berceau de la pétanque. Aujourd'hui, "ils" viennent des quatre coins de la planète ! 18 nations étaient au départ de cette édition 2012.

Oublié le Folk(lore)


Laissant désormais leur folklore à la maison, Anglais, Suisses, Belges, Portugais, Chiliens, Chinois, Néo-Zélandais et autres Nord-Américains débarquent au parc Borély avec toujours plus d'ambitions. L'édition du cinquantenaire l'a confirmé : des Canadiens battus en 32e, des Marocains et des Italiens tombés en quarts, huit Malgaches en lice en 8e, encore trois dans le dernier carré... La concurrence se mondialise et devient plus dure !


Demandez à Philippe Quintais ?
La redoutable équipe des (T)Rois Philippe (Quintais, Suchaud, Pécoul), trois fois vainqueur de l'épreuve, n'a pour la deuxième année consécutive, pas réussi à atteindre les 32e de finale ! Christian Fazzino, Henri Lacroix, Claudy Weibel non plus. Les tenants du titre Caillol, Bascunana et Guillem, vainqueurs surprise en 2011, s'inclineront, eux, dès le deuxième jour...

Les dames garantes 
de la tradition

Mais, si il faut désormais compter sur les étrangers dans les allées de Borély, rien n'indique toutefois que le tapis rouge leur soit déroulé. Il n'y a qu'à voir du côté des dames. Si en 2008 la triplette Malagache Ramananandro, Randriambahiny, Randrianarizafy était devenue la première équipe étrangères à inscrire son nom au palmarès du Grand Prix féminin, la performance n'a plus été rééditée depuis. En 2012, c'est même une historique qui s'est imposée. Sylvette Innocenti, championne du monde 1994, quatre fois championne de France, est remontée sur la plus haute marche, dix ans après son premier et unique succès. Associée à Agnes Lesaine et Fabienne Berdoyes, la Marseillaise n'a laissé aucune chance à l'équipe de France d'Anna Maillard, Nadège Baussain et Christine Virebayre qui s'incline pour la seconde fois en finale (13-3).

Les "Minots" font la loi


Chez les petits, c'est une triplette 100% "13" qui s'est imposée ! Antoine Santiago, Jacques Dubois, et Kenzo Faralli ont féraillé dur - 17 mènes - pour venir à bout d'une solide équipe gardoise (13-9) mais ont su faire parler leur expérience. Jacques Dubois, alias "Maiki", entre au pasage dans le panthéon très fermé des doubles vainqueurs. En vingt-trois années, seuls trois autres gamins l'ont fait...


Ce sera la dernière pour lui. A quinze ans révolus, il va se lancer cette année dans le grand bain du Mondial. Celui qui s'ouvre chaque dimanche du premier week-end de juillet avec pas moins de 13000 joueurs sur la ligne de départ, plus de 4400 triplettes et une douzaine de parties à remporter en quatre jours, pour en sortir les bras levés vers le ciel.

Un concours-marathon qui n'a pas d'égal sur terre. Un concours taillé pour les géants.

 

 

 

 

 

 

 

 

Christophe Casanova

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Rédigé par Danielle Lalaurette

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Publié le 26 Juin 2013

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Le choc de ce 3ème Tour de la Coupe de France des Clubs 2013-2014 opposant le TPO à la BJ Colomiers se déroulera le Vendredi 05 Juillet 2013 à partir de 20h30 sur les installations du Toulouse Pétanque Olympique !

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Rédigé par Danielle Lalaurette

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Publié le 26 Juin 2013

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Allez le TPO, je serais la pour vous soutenir !!!!
Le comité de l'Hérault accueille à Béziers du 29 au 30 juin les championnats de France triplette senior et promotion à pétanque. Découvrez les tirages officiels des poules éliminatoires avec les premières confrontations. La journée du dimanche sera pour une grande partie diffusée sur la chaîne Sport+.



 

 

Triplette Senior

 Terrains de Pétanque et Boulodromes Les terrains - Lieu exacte  (Préparez votre itinéraire, onglet PRATIQUE) - Plan des jeux


 

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Triplette Promotion 


 

 

 

Programme officiel

 

Animation assurée par Laurent Causse

Vendredi 28 juin

14h30 à 20h00 - Stade de la Méditerranée
                         Accueil  des délégations, dépôts des licences  
                         Remise des documents nécessaires aux délégués

14h30 - Début de la coupe des D.O.M. T.O.M

Samedi 29 juin

08h00 - Lancement du 68ème Championnat de France Triplette Masculin
et du 2ème Championnat de France Senior « Promotion »
par Alain Cantarutti, Président de la F.F.P.J.P.

12h30 - Arrêt des parties

14h00 - Reprise des parties jusqu’aux 1/16ème de finales joués  pour le  Triplette Masculin
jusqu’aux ¼ de finales pour le Triplette Senior « Promotion »

Dimanche 30 juin

08h00 - Carré d’honneur 1/8ème de finales et ¼ de finales Triplette Masculin joués

10h00 - Carré d’honneur Lancement des ½ finales Triplette Senior « Promotion »

Repas

13h30 - Finale de la coupe des D.O.M. T.O.M
13h30 - Finale du Championnat de France Triplette Senior « Promotion »

17h00 - Finale du Championnat de France Triplette Masculin – Télévisée

Cérémonie du sacre des Champions 2013 – Deux championnats
Remise des récompenses

 


 

 

Diffusions TV sur Sport+ : dimanche 30 juin à 16h45 – Début en direct de 16h45 à 16h55, puis en différé à 18h45 (si les Françaises jouent la 3ème place de l’Euro Basket), ou direct en intégralité à 16h45
Rediffusions : mardi 02 juillet à 18h45, vendredi 05 juillet à 12h00, samedi 06 juillet à 16h45

 

 

Les champions de l'an passé

 

Historique.

 

 

 

 

 

 

 

source : http://www.boulistenaute.com/modules/news/article.php?storyid=16659

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Rédigé par Danielle Lalaurette

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Publié le 26 Juin 2013

 

Micro ou boules, une fluidité identique./Photo DDM, Didier Pouydebat

Micro ou boules, une fluidité identique./Photo DDM, Didier Pouydebat

 


Si, comme à Sassenage, la canicule doit régner en maîtresse absolue du côté de Béziers ce week-end, alors la fameuse «double casquette» (joueur et consultant) sera des plus utiles à Christian Lapeyre.


Suivons notre guide préféré jusqu’au Stade la Méditerranée…


Cette épreuve en triplette, sans faire injure aux autres, elle a quelque chose de magique en plus ?


Oui, et ce n’est pas pour rien qu’on la considère comme l’épreuve-reine de la discipline. Déjà, il faut commencer par s’équiper en amont, c’est-à-dire trouver le bon équilibre. Ensuite, il faut savoir que la spécificité propre à chaque poste augmente bien souvent, pour ne pas dire toujours, le rendement. Enfin, le turnover entre milieu et tireur a un impact particulier sur le public.


Est-ce que le jeu a évolué ?


Oui, dans la mesure où le pointeur est susceptible de se trouver de plus en plus concerné par le tir. Mais, quand même, le point conditionne le départ de la même. Rien de tel qu’un jeu lent et précis pour déstabiliser, voire épuiser le tireur adverse.


Un schéma tactique à la Christian Fazzino ?


Complètement ! Ce nouveau titre, à 57 ans et sous une forte chaleur, cela laisse rêveur ! C’est un modèle, un exemple, une sorte de Jonny Wilkinson de la pétanque quand il se présente sur le pas de tir en affichant toute la détermination du compétiteur. Chaque sport a ses icônes, Christian en est une, et son hygiène de vie montre que l’on peut bien vieillir à la pétanque.


Justement, cette année, notre contingent est du genre expérimenté ?


Oui, et il faut miser sur cette expérience, celle des Ferrand, des Barbero, des Baldacchino. Et même s’ils sont plus jeunes, Philippe Rouquié et Cédric Salvini ont des acquis qui en imposent !


Il y pourtant ce maudit «Cap horn» appelée «dernière du soir» par les aficionados ?

Vous savez, le huitième de finale correspond à un écueil redoutable pour tout le monde. Soyons patients, et inspirons -nous du parcours des sœurs Bandiera et de Da Cunha à Caen ou de celui de Delom et Benoni à Sassenage.

 

Après, c’est sûr, il manque une grande compétition aux allures de répétition générale même si Lécussan est un tremplin intéressant. Un qualificatif, c’est relevé, certes, mais cela n’a pas la signification d’un championnat de France comme je l’ai dit à Michel Le Bot.


Un mot sur le contexte biterrois ?


C’est simple, prenez des terrains sélectifs entourés d’un public à la fois bouillant et connaisseur, et vous verrez des joueurs dans l’obligation d’élever leur niveau de jeu ! Ce dit, on ne maîtrise pas tout. Je pense que la porte est ouverte en grand !

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Rédigé par Danielle Lalaurette

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Publié le 26 Juin 2013

Christian Lavedrine, Alain Baudis et Alain Migonat, lors de la remise du trophée./Photo DDM

Christian Lavedrine, Alain Baudis et Alain Migonat, lors de la remise du trophée./Photo DDM

Pétanque et soleil ! Ces deux mots paraissent faits l’un pour l’autre, et pourtant depuis plusieurs semaines, il semblait y avoir une brouille entre eux. Heureusement, et pour le plus grand plaisir de tous, à l’occasion du «Challenge Migonat» qui s’est déroulé dernièrement à Marquefave, ils se sont donnés rendez-vous pour faire de cette journée une réussite.

 

Pour la 2e année, en hommage à la mémoire de M. Migonat, et en présence de son fils Alain, les équipes du club de Marquefave se sont rencontrées en concours amical. Tous les licenciés du club ont répondu présents, et la compétition s’est déroulée en 4 parties.

 

Christian Lavedrine et Alain Baudis, les vainqueurs, ont reçu leur trophée des mains d’Alain Migonat. Pour fêter cette victoire, licenciés et membres honoraires se sont retrouvés pour partager un repas amical et, cerise sur le gâteau, recevoir, en dessert, les nouveaux polos du club.

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Rédigé par Danielle Lalaurette

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Publié le 26 Juin 2013

 

Saint-Céré. Pétanque : début de saison difficile pour les filles

Saint-Céré. Pétanque : début de saison difficile pour les filles

Pour la quatrième journée des championnats du Lot des clubs féminins de première division, les féminines de la pétanque saint-céréenne recevaient, dimanche 23 juin, au boulodrome de Saint-Céré, l’équipe de Luzech.

 

Après un match nul face à Figeac, une victoire à Mayrinhac-Lentour et une défaite à Espédaillac, les filles de la cité viscontine n’ont pu se contenter que d’un match nul face à une surprenante équipe de Luzech.

 

La saison est malgré tout, loin d’être terminée. Pour clôturer le calendrier des matchs «aller», les Saint-Céréennes se déplaceront à Capdenac le week-end prochain. Le week-end du 24 et 25 août, elles se rendront à Figeac pour la reprise des matchs «retour».

 

Entre-temps, le samedi 6 juillet, le club organise, au boulodrome de Soulhol de Saint-Céré, son premier concours officiel, en triplette mixte. L’émotion devrait être intense, puisqu’il s’agit du premier Challenge «Christian Delmas», dont la mémoire est restée très présente au sein du club.

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Rédigé par Danielle Lalaurette

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Publié le 26 Juin 2013

 

Caussade. Une deuxième journée particulièrement disputée

Caussade. Une deuxième journée particulièrement disputée

Dans le cadre du championnat départemental des clubs en catégorie senior 2e division, le club de pétanque de l’Élan caussadais, présidé par Christophe Taccon, accueillait la deuxième manche de la compétition, dimanche dernier, au boulodrome municipal.


Au cours de la journée, chaque équipe a été amenée à disputer onze épreuves, à savoir: six parties en tête-à-tête, trois en doublettes et deux en triplettes.


Dans le groupe A, Lafrançaise a battu Mas-Grenier, 30 à 6; Laguépie l’a emporté sur Caussade, 30 à 6, de même que Garganvillar opposé à Cazes-Mondenard sur le même score. Dans le groupe B, Montbartier battait Montaigu-de-Quercy sur le score de 28 à 8, tandis que l’ASM et l’USM réalisaient le même résultat de 20 à 16 face respectivement à Villemade et Montech.


L’équipe de l’Elan caussadais était composée de Christian Bismes, Pierre Castel, Marcel Defaisse, Jacques Baudois, Robert Rouberty et Patrick Chapet.

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Rédigé par Danielle Lalaurette

Publié dans #Infos Générales 2014

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