Lors de la tenue de l’assemblée générale du club de pétanque salisien, le président Jean-Pierre Duprat est revenu sur la très bonne saison écoulée.

De nombreuses compétitions se sont déroulées sur la commune dont les finales du championnat de la Haute-Garonne doublettes hommes et femmes en avril dernier. Malgré le temps exécrable, bon nombre de supporters et spectateurs se sont déplacés vers la cité thermale.

Mais c’est surtout l’International de fin juillet qui attire le plus de monde sur la commune.

Jean-Pierre Duprat rappelle que «cette année l’International a battu tous les records. D’ailleurs Salies a eu l’honneur de la chaîne de télévision sportive «Sport +» ou les journalistes n’ont pas manqué de relater la qualité de cette manifestation.»

Détail de la participation : tête à tête homme : 460 joueurs (404 en 2012). En féminin 89 (74 en 2012). International triplettes : 373 équipes (328 en 2012). National féminin : 89 équipes (75 en 2012). Doublettes hommes : 310 équipes (280 en 2012), féminines : 108 (98 en 2012). Triplettes jeunes : 28 équipes (18 en 2012).

Le président a insisté sur l’impact économique pour le commerce local, que représente l’arrivée de 1 700 joueurs et des personnes accompagnantes sur le site.

À l’issue de la lecture du bilan financier, Jean-Pierre Duprat a remercié une fois de plus les sponsors pour leur soutien ainsi que la municipalité, les communes voisines, la Communauté de Communes, le conseil général, le conseil Régional et l’État (fonds du CNDS), pour l’aide budgétaire et logistique apportée à la mise en place de cette manifestation.

Si les deux configurations en triplette - masculine et mixte - ont été logées à la même enseigne ou peu s’en faut le week-end dernier (79 et 77 respectivement ont ainsi été recensées par les graphiqueurs du côté de boulodrome du chemin de Monfalcou), il faut croire que la réussite en doublette mixte trouve son prolongement naturel lors du très relevé «Hivernal» piloté de main de main de maître par Serge Mexès et ses colistiers saint-orennais.

Ainsi, une semaine après leurs vaincus de la mémorable finale fenouillétaine du 31 mars dernier, Elodie Marty et Kévin Le Fur se sont à leur tour illustrés lors du troisième acte. Associés au non moins talentueux et redoutable spécialiste des longues distances qu’est «Fred» Abruzzo (Revel), les champions de Haute-Garonne, toujours licenciés à Launaguet, disputeront ainsi la finale de ladite épreuve le dimanche 23 février.

Autant dire que l’attribution des derniers sésames qualificatifs va faire l’objet d’une lutte acharnée vu que de grands noms sont encore restés à quai !

Outre cette coalition launaguéto-revéloise, coup de projecteur bien mérité sur trois néo-Ramonvillois de charme et de choc. Nicole Sanz, Jérôme Laurent et Mickaël Sadouet ont eux aussi franchi les obstacles successifs. Attention également au trio emmené par Agnès Lesaine, deux fois vice-championne de France en triplette à quelques années d’intervalle sous la bannière de la Haute-Garonne puis sous celle des Yvelines via sa tête de pont vernolienne.

Chez les hommes, les sessions suivent également leur cours et la dernière en date a permis aux ambassadeurs de Magnanac de briller de mille feux. S’il n’est plus nécessaire de présenter Sébastien Lacroix et Thierry Zulian, en revanche, le retour au bercail midi-pyrénéen de Kenny Champigneul-Cautant s’effectue sous les meilleurs auspices. Après avoir conquis la couronne suprême aux côtés des deux Kevin (Ghrifa et Cassagnaud) en catégorie juniors, le jeune prodige alors licencié dans le Tarn avait pris la direction de Brive. Une recrue de choix pour le fief de la proche banlieue de Villemur, et, surtout, une triplette à suivre de près lors de l’épilogue du samedi 22 mars.

Les soirées d’animation organisées par les «Boules Joyeuses» section pétanque de Quint-Fonsegrives, durant la période hivernale, ont fait recette. Un vendredi sur deux, sont organisés des concours qui réunissent en moyenne une soixantaine de participants (30 doublettes) ce dernier vendredi ils étaient encore 58 (pratiquement le double que l’an passé à la même époque).

Il est demandé au moment de l’inscription, une participation de 5 € par doublette et la totalité des sommes collectées est entièrement redistribuée, il y donc de nombreux gagnants. On y vient surtout pour s’amuser et passer une bonne soirée, tout le monde est admis, membre du club ou non, licencié ou non. Le président des «Boules Joyeuses» Jacques Gougeon explique que ce succès est en partie dû au fait que l’association à communiquer sur ces animations.

Prochaine et dernière soirée de la saison, le vendredi 21 février à 20 h 30, à signaler également que le dimanche 23 février, sera organisé le challenge Fauroux, en mémoire d’un ancien président du club. Ce concours interne réservé aux licenciés membres du club se déroulera au boulodrome de 9 heures à 18 heures, avec une pause repas sur place.

Il ne pouvait en être autrement à l’occasion de cette première page pétanque hebdomadaire de la saison 2014. Que Marc Nogaret, plus de quatorze mois après son élection à la présidence du comité de l’Aveyron de pétanque, ne lance le bouchon. Et n’en profite pour dresser un état des lieux de la «petite boule» dans le département.

Regards avisés de la part d’un joueur au riche palmarès et lauréat, encore l’an dernier, d’un titre de champion de l’Aveyron en triplettes, mais aussi d’un passionné. Mais un passionné villefranchois avouant «être, par la force des choses, de moins en moins compétiteur et de plus en plus dirigeant...»

Comment se présente la saison 2014 naissante ?

Bien. Je n’en veux pour preuve que la vente des licences en augmentation à la fin janvier par rapport à la même période les années précédentes et les inscriptions en hausse également pour les championnats départementaux des clubs. à la veille du tirage au sort fixé le samedi 15 février, on décompte 59 équipes en vétérans contre 50 en 2013, 105 en seniors (contre 97), 22 en féminines (contre 18) et 14 en juniors pour la première année d’existence de cette compétition dans cette catégorie.

à quoi attribuez-vous ces hausses ?

J’y vois, entre autres, un des effets de la tournée des clubs que j’ai effectuée en 2013 afin de sensibiliser les dirigeants à la prise des licences.

Revenons à la saison 2014 proprement dite, quels en seront les temps forts ?

Indéniablement, le soixantième anniversaire du comité départemental. Nous le célébrerons avec une exposition itinérante présentant tous les champions de l’Aveyron de l’histoire et avec l’organisation du congrès départemental, le 29 novembre, à Espalion. Plus festif qu’à l’accoutumée, il débutera le samedi après-midi et débouchera sur un repas de gala auquel seront invités tous les anciens membres du comité et les anciens champions de l’Aveyron.

Les deux autres temps forts de cette année auront lieu les 20 et 21 septembre, à Saint-Affrique, avec les championnats de Ligue Midi-Pyrénées vétérans en triplettes ainsi que seniors et féminines en doublettes et en tête-à-tête et avec, le 9 novembre, à Rodez, la finale du championnat régional des clubs.

Plus généralement, quel bilan dressez-vous de vos quatorze premiers mois de présidence du comité de l’Aveyron ?

Il est plutôt satisfaisant, si je m’en tiens à la fin de la chute des effectifs qui constituait l’un de mes premiers objectifs à mon arrivée. Avec 4 022 licenciés en 2013, nous avons réussi, malgré une baisse de 35 licences, à les maintenir au-delà de la barre des 4 000 joueurs. Et comme je vous le disais, la première tendance pour 2014 laisse à penser que le redressement va se poursuivre.

Pour autant, vous êtes encore très loin des 8 000 licences que comptait le département au début des années «80»?

Bien sûr, mais il faut savoir que cette érosion frappe tous les comités français depuis 1987 et qu’elle a été, l’an dernier, moins forte en Aveyron que chez la plupart de ses voisins.

Néanmoins, comment expliquez-vous cette contraction dans un département qui avec, le Mondial de Millau et l’International d’Espalion, possède deux des plus belles vitrines de la pétanque hexagonale ?

Surtout par la fin des licences de complaisance. à se fier aux cinq cents doublettes et triplettes ayant pris part en 2013 aux éliminatoires par district, on s’aperçoit que les licences sont aujourd’hui détenues par de vrais compétiteurs.

Sur quels moyens misez-vous pour faire repartir les effectifs à la hausse ?

D’abord, le comité de l’Aveyron, comme tous les autres comités départementaux, est là pour mettre en place la politique fédérale, même si, apparemment, la Fédération française de pétanque et de jeu provençal n’a pas trouvé la solution à cet égard. Quoi qu’il en soit, cette mission ne nous empêche pas de nous adapter au terrain. Moyennant quoi, en Aveyron, nous comptons notamment sur l’attrait croissant des compétitions de clubs pour grossir les effectifs. On a, en effet, constaté que ces épreuves attiraient des «joueurs moyens» (sic) qui s’étaient détournés de la pétanque au moment de l’avènement des concours que je qualifierai «d’argent»

De bons résultats aux championnats de France seniors, où les Aveyronnais brillent depuis plusieurs années par leur discrétion, ne constitueraient-ils pas aussi un bon stimulant ?

Oui, mais il faut savoir ce que l’on veut : être représenté par des équipes entièrement aveyronnaises, comme c’est le cas actuellement, ou par des équipes composées de joueurs venant d’horizons divers séduits par un mécène. C’est comme ça que la Moselle est devenue championne de France en 2012 avec Weibel, un Belge; Le Dantec, un Breton, et un Parisien ... Reste qu’au vu de ses excellents pointeurs et milieux et de ses deux ou trois bons tireurs, de meilleurs résultats passeront pour l’Aveyron par la formation durable d’équipes n’hésitant pas à aller se confronter au-delà des frontières du département dans des concours relevés.

Il en va également de l’image de la pétanque, une discipline souvent associée à l’alcool ?

Premièrement, je dirai que, grâce à la médiatisation, l’image de marque de la pétanque évolue favorablement depuis quelques années. Ensuite, pour ce qui concerne l’alcool, on peut dire que le problème est quasiment réglé en Aveyron où, l’année dernière, la commission de discipline n’a eu à se réunir qu’à deux reprises.

Quels seront vos axes de travail d’ici la fin de votre mandat, en novembre 2016 ?

Après avoir consacré 2013 à visiter les clubs et 2014 aux soixante ans du comité départemental et à l’organisation de deux championnats de Ligue Midi-Pyrénées à Saint-Affrique et à Rodez, on se penchera en 2015 sur le rajeunissement et l’amélioration de l’arbitrage et sur l’organisation du championnat régional de jeu provençal en doublettes. Enfin, en 2016, on travaillera sur l’axe «sport-pétanque-santé». En clair, sur les rôles médical et social bienfaiteurs de la pétanque pour les retraités.

Sa licence

Nom : Nogaret ; prénom : Marc; âge : 59 ans ; situation de famille : marié, 3 enfants ; situation professionnelle : retraité de l’enseignement ; palmarès : champion de l’Aveyron en triplettes 2013, 5 fois vice-champion de l’Aveyron, coupe de Noël à Toulouse, finaliste du Mondial de Millau et du National de Bédarieux.

Le tirage au sort sous les yeux du président Alain Valero.

«Gagné !» «Et ça passe !» Dimanche dernier, en fin d’après-midi, chacun y est allé de son SMS pour faire partager sa joie. Et pour cause.

Victorieux de Navès, les protégés du président Contaut et de Jean Toninato ont composté leur billet pour les 1/16es de finale. Et si d’aucuns espéraient en leur for intérieur ce retour dans la cour des grands, la seule présence dans les rangs tarnais de Jérôme Vayssettes suffit à prendre la mesure de la performance réalisée.

En 2010 en effet, «Gino» Debard et Laurent Bénazeth, vice-champions de France en titre - si l’on peut dire - sous la bannière gaillacoise avaient fait confiance à celui qui avait aussi porté les couleurs graulhétoises par le passé pour prendre la succession de Geoffrey Biau.

Mais même tenus en échec lors du bec-à-bec (3 à 3), les Saint-Albanais se sont progressivement détachés. Coup de projecteur sur les recrues, Éric Guarise et Philippe Ziegler, qui, associés à Cédric Delahaye, ont donné le dernier coup de pioche susceptible de creuser la tombe de leurs hôtes.

Place maintenant à l’équivalent du «final four» zonal puisqu’il faudra se rendre le 22 février prochain à Bassens au même titre que Le Rooy Villeneuve (Lot-et-Garonne), Saint-Florent (Cher) et le grandissime favori messin, vainqueur des deux dernières éditions.

Et oui, la Ronde Pétanque de Metz, emmenée par ses «méga pointures» issues du vivier belge comme Nancy Barzin, Charles Weibel dit «Claudy», sans oublier les David Le Dantec et autres Stéphane Lebourgeois, tombeurs du DUC de Nice à Roanne en juillet 2012. Mais pour l’heure, les Haut-Garonnais savourent leur bonheur et c’est bien là l’essentiel.

La mauvaise passe se poursuit pour l’Espoir bouliste qui n’est pas parvenu à sortir de l’ornière ce week-end, lors du national quadrettes, qu’il accueillait au boulodrome couvert.

L’opportunité était pourtant belle lors de la première partie face à Puyaubreau de Bordeaux. À 10 minutes de la fin du temps réglementaire et alors que Specht, l’artilleur bordelais, avait fait feu de tout bois durant la partie, il échouait sur sa tentative d’annulation laissant quatre boules à rien aux Valenciens.

Une frappe de Brugnara aurait probablement donné la victoire aux siens alors qu’ils menaient 6 à 5, mais pour quelques petits centimètres, il manqua par deux fois la cible tout comme son chef d’équipe échouant de sa première boule et ne frappant qu’à la seconde.

Le score en resta à 6 à 5 et l’ultime mène n’était pas à l’avantage des Valenciens. Restait alors la solution d’annuler pour gagner cette partie mais la petite boule de buis pourtant touchée décida de rester sur le cadre et d’offrir les deux points de la gagne à leurs adversaires. Une partie de plus qui n’aurait pas dû leur échapper voyait les Valenciens dans l’obligation de gagner la seconde pour continuer l’aventure.

La Méditerranée plus forte que la Garonne!

Malgré une performance au tir remarquable de Cardone, ils allaient à nouveau s’incliner avec une occasion de gagne sur la dernière mène face à Lambert de Toulouse.

Décidément, un peu de maladresse, un peu de malchance, un manque de confiance et les parties se suivent et se ressemblent. Des occasions de marque oubliées, quelques boules égarées et la réussite fuit.

Le maire Jacques Bousquet, venu les encourager, tout comme le président de la communauté des communes des Deux-Rives Jean-Michel Baylet tentèrent de réconforter le team Le Gall: «Parfois, aux boules comme dans la vie de la cité, les efforts ne sont pas toujours récompensés mais il faut tenir le cap et positiver, l’année prochaine, vous redonnerez de la fierté aux Valenciens!»

Le président de l’Espoir bouliste Stéphane Grattieri était, pour sa part, fataliste: «Nous traversons une période où rien ne nous sourit. Il va falloir se remettre au travail mais au-delà de notre résultat, ce concours fut encore une belle réussite et je tenais à féliciter les bénévoles qui ont œuvré durant tout le week-end et porté haut les couleurs valenciennes.

Nous avons échoué sur le terrain, mais eux ont reçu les félicitations des joueurs, alors c’est une belle récompense pour ceux qui œuvrent dans l’ombre et contribuent grandement au bon déroulement des manifestations que nous organisons.»

De plus, les deux finalistes Revel, de Balaruc, vainqueur, et Guix, d’Argelès-sur-Mer, ont offert un spectacle de qualité avec une régularité tout au long de la compétition et ce n’est pas le 13 sur 16 au tir de Joullié ni le 11 sur 15 de Macia en finale qui viendront démentir cette affirmation.

Avant cela, les six équipes de la région toulousaine présentes en quarts de finale ont aussi baissé pavillon devant la sérénité des Méditerranéens. La grande bleue à le vent en poupe pendant que la Garonne capricieuse sort de son lit!

Le handicap. Un sujet qui, jeudi dernier toute la journée, a mobilisé dans le cadre de l’école élémentaire de Bias 204 élèves issus de cinq établissements primaires : Guy de Scorailles de Courbiac, Paul Bert de Villeneuve, Casseneuil, Allez-et-Cazeneuve (2 classes chacun) et Bias (une classe). Une rencontre destinée à sensibiliser les enfants «valides» au sport tel qu’il est pratiqué par les jeunes gens atteints de troubles moteurs et sensoriels.

«Il s’agit là d’un travail sur l’acceptation de l’autre, la différence et la tolérance», explique Ludovic Ladeuix, le responsable du secteur villeneuvois. David Sanchez, intervenant du comité départemental Handisport, prêtait son concours pour la logistique et l’organisation. L’encadrement était assuré par 11 enseignants et 9 parents d’élèves et membres du personnel d’écoles.

Huit ateliers avaient été mis en place sur trois sites différents. Les élèves ont participé à tous les ateliers à raison d’une demi-heure pour chacun. Le complexe polyvalent du bourg abritait le torball (sport de ballon), la sarbacane, la boccia (pétanque adaptée) et le parcours en fauteuil roulant.

Le parcours à l’aveugle avait élu domicile au dojo. Trois salles de classe de l’école étaient réservées à la sensibilisation aux divers types de handicap, à l’atelier Braille, animé par Henri Hébrard, membre de l’association «Voir ensemble», et à celui du langage des signes conduit par René Bézelgues et Anne-Marie Hamon, de l’association des sourds de l’Agenais et du Villeneuvois, assistés de la traductrice Cathy Colombano. Le sérieux manifesté par les enfants prouve que le message est bien passé.

C’était la reprise à l’école de pétanque pour des séances hebdomadaires de 18 h à 19 h 30 où les 18 jeunes inscrits pourront se perfectionner. Ce fut aussi l’occasion de féliciter les deux nouvelles éducatrices du club : Véronique Henri et Ludivine Tracana qui ont obtenu le diplôme d’éducatrice BF2 (Brevet fédéral) de Midi-Pyrénées. Rappelons que l’ABL (Amicale bouliste lacaunaise) organisera le critérium «jeunes» le dimanche 27 avril à partir de 14 h 30 à Lacaune. Enfin, le tournoi inter entreprises et inter associations se poursuit le jeudi de 19 h à 21 h jusqu’aux finales du 13 février où le trophée de la ville, remis en jeu chaque année, sera décerné à la triplette vainqueur. La manifestation se terminera par un petit buffet au boulodrome.