95 triplettes seniors et 38 doublettes féminines

Pour ce 1er Régional on a pu noter la présence autant en senior qu'en féminine de joueurs de haut niveau. La région toulousaine, particulièrement, s'est déplacée en masse.

Victoire de Philippe et Anthony Duchein avec Michel Viceira

face à Dejean, Latapie et Pizzolon.

En demi une équipe de Tahiti et une de Lasbordes avec Demeter et Klein

  Chez les féminines, du beau monde aussi! je sais qu'il y avait Dominique Sudre, Pascale Pontac, Munguia, Couderc, ...

38 doublettes féminines

Gagnantes PETROGALLI NATHALIE et FRAGA CHRISTIANE de LABARTHE RIVIERE

Finalistes  PALISSE CHANTAL et FOUCRET SYLVIE de TARBES COURTE BOULE

 

Article La Dépêche:

Après 12 ans d'absence du Grand Prix de la Ville de Saint-Gaudens, le club de la Pétanque Saint Gaudinoise a lancé son premier Regional samedi dernier. Les joueurs ont répondu présents en nombre et en qualité.

Même si le président Gaby Duffaurt a estimé que "le plein de commingeois n'avait pas été fait", le bilan de cette première journée est des plus encourageant.
Certes les concours de fêtes locales attirent également bon nombre de joueurs.

C'est là une constatation récurrente chaque été, qui alimente un débat difficile à trancher. Une juste mesure de part et d'autres serait souhaitable, afin que les organisateurs officiels de concours ne soient pas lésés et ne baissent pas les bras devant la diminution de la participation. Quant aux comités, il est certain que l'afflux de licenciés à des concours de fêtes risquent de décourager les joueurs du dimanche...

La participation a été de 95 triplettes seniors et 38 doublettes féminines. La victoire est revenue à Philippe et Anthony Duchein avec Michel Viceira. Philippe Duchein renoue avec le passé saint-gaudinois: "il y a 12 ans j'avais gagné le dernier Grand Prix de la ville de Saint-Gaudens avec Jonny Gimenez et mon papa. Et là pour cette nouvelle édition je gagne avec mon fils. Ca me fait vraiment plaisir!", commentera t'il, ému.

Les finalistes viennent de Colomiers avec Daniel Dejean, Kevin Latapie et Michel Pizzolon de Saint-Martory. En demi-finale, on trouvait une équipe de Tahiti et une de Lasbordes.

Chez les féminines victoire de Nathalie Petrogalli et Christiane Fraga de Labarthe Rivière devant Chantal Palisse et Sylvie Foucret de Tarbes Courte Boule.

 

 

De notre correspondante Zoé Gauthier

 

 

 

 

 

source : http://www.petanque-en-comminges.com/

 

Dimanche, le club de pétanque de Sousceyrac accueillait Autoire dans le cadre de la coupe de France des clubs.

L'équipe locale, bien que motivée, n'a pu résister à la supériorité technique de l'équipe de Dominique Lachieze. L'équipe de Christian Ayral s'inclinait sur le score sévère de 29 à 2.

Ce score ne représente pourtant pas la qualité de jeu des Sousceyracois.

Jacques Calméjane et Odette Martinie s'inclinaient 13 à 12 face à la doublette Albin Vigier et Évelyne Lachieze. Patrice Montbertrand et Thierry Gouzou perdaient à 11 contre Laurent Fouillac et Joël Perrier.

Les parties se sont déroulées dans un esprit de sportivité exemplaire.

L'équipe d'Autoire rencontrera celle de Mayrinhac-Lentour en 1/8e de finale.

 

 

 

 

 

 

 

 

La Dépêche du Midi

La triplette Pizzella, Lopez, Brunello a battu le team Laborde, Philipson, Lakhal sur un score de 13-10.

 

 

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FRANQUIN NAthalie- CHABO Nathalie- Bachetti Alexandra contre INNOCENTI Sylvette- BERDAYES Fabienne- LEFAINE

MAILLARD Anna- BAUSSIAN NAdège-VIREBAYRE Marie-Christine contre RUIZ Elizabeth- TRONCHE Jessica-  BANDIERA Audrey

 

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Le Mondial la Marseillaise à pétanque 2012 a livré son verdict pour le dernier carré. On y retrouvera les quatre triplettes emmenées par Foyot, Dubois, Pizzella et Poirier.

Résultats de 1/4 de finale:

Poirier bat Rafik 13-7

Foyot bat Santucci 13-1

Pizzella bat Laborde 13-10

Dubois bat Bottero 13-9

 

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Le tirage au sort des 1/2 finale vient d'avoir lieu à Borély. La première, qui se jouera à 9h sur les plages du Prado, opposera la triplette Foyot-Passo-Bezandry à Dubois-Rocher-Robineau.

La seconde qui se jouera à 10h30 opposera donc Poirier-Andrianiana-Ratolojanahary à Pizzella-Lopez-Brunello.

 

 

 

 

 

 

Laborde-Philipson-Lakhal Tir: Philipson-Milieu: Lakhal-Appoint: Laborde 10

Pizzella-Lopez-Brunello Tir: Brunello-Milieu: Lopez-Appoint: Pizzella 13

 

Marcel Laborde a été demi-finaliste du Mondial en 2010, Lakhal a été champion du monde en 1997 et 4 fois finalistedes championnats du monde, Philipson a été champion de France en tête à tête en 2010.

Face à eux, Pizzella et Lopez pratiquent de préférence le jeu provençal mais sont de sérieux client puisque Lopez a déjà été huitième de finaliste du Mondial à Pétanque. Quant à Brunello, il a gagné le titre départemental tête à tête en 2006.

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1ere mène

Lancer de bouchon de Laborde à 8m et pointe sa boule 20cm derrière
Pizzella pointe, reste court, Brunello tire et fait mouche

Laborde joue sa 2e boule et vient têter le bouchon. Tir de Brunello qui emporte tout. La mène est annullée

2e mène:
Le bouchon est à 8,5m
Marcel Laborde pointe et dépasse le bouchon.
Pizzella, derrière, vient se coller sur le but mais Philipson tire et fait un petit carreau.
Rebelotte, Pizzella pointe bien mais sa boule est enlevée par Philipson
Lopez tente de gagner le point mais n’y parvient pas.
Lopez « se sale » dans sa 2e tentative. Comme Lopez, Brunello derrière n’arrive pas à gagner le point
Laborde veut ajouter un second point mais reste à l’entrée du jeu.
Lakhal avait 2 boules en main mais comme Laborde, il les perd

La triplette Laborde ouvre le score

3e mène:
Bouchon à 8m, Laborde reste court et laisse le jeu ouvert à Pizzella. Ce dernier est long mais gagne le point.
Laborde le reprend sur sa seconde tentative
Sur sa 2e boule, Pizzella est hors-jeu
Lopez ne fait pas mieux que Pizzella et perd sa 1ere boule. Rien ne va plus, Lopez jette sa 2e boule.
Brunello pointe, il est long, embarque le bouchon et prend le point
Philipson tire et manque. Lakhal tente de rentrer mais en vain. Philipson tire et frappe la boule.
Brunello tire à son tour et ne frappe qu'une boule.
Lakhal pointe et fait marquer 2 points aux siens.

4e mène
Bouchon à 7m, Laborde est long de 60cm derrière le but.
Pizzella pointe et prend le point avant que Philipson, chirugical, lui enlève la boule. Pizzella le lâche rien et vient têter le bouchon. Philipson tire et fait un carreau.
Lopez pointe mais ne gagne pas le point. Brunello tire et enlève la boule. Lakhal tire et fait carreau pour prendre le point sous les applaudissements.
Lopez pointe et regagne le point. Lakhal est en forme, il tire et pour le plus grand plaisir de la galerie, fait un nouveau carreau
Brunello pointe et regagne le point, Laborde tire de rafle mais rate son but. L’équipe Pizzella marque son 1er point.

5e mène:
Le bouchon est lancé à 9m. Une distance pour Pizzella qui se place devant.
Laborde reste court sur sa première tentative, Philipson tire et manque. Laborde, sur sa 2e boule, vient heurter sa 1ere boule mais laisse encore le point à Pizzella.
Philipson pointe afin de rentrer la boule de Laborde mais pousse celle de Pizzella.
Lakhal tire et pousse la boule de Pizzella. Bonnella va au rond et frappe avec sa première boule.
Lakhal tente de rentrer mais reste à l'entrée du jeu.
Très bon appoint de Pizzella qui ajoute un second point.
Lopez jette ses 2 boules, Brunello tente de rattrapper le coup d'un tir mais manque. Son équipe ne marque qu'un point.

6e mène:
Bouchon à 8,5m, Pizzella pointe et s'carte sur la droite.
Sur sa 1ere boule, Marcel Laborde prend la point. Pizzella est présent et se replace. Philipson tire et manque par 2 fois.
Lakhal tire mais sa boule est contrée.Laborde pointe et reprend l’avantage. Brunello va au rond et repousse le danger d’un tir précis.
Laborde pointe et reprend l’avantage. Brunello va au rond et repousse le danger d’un tir précis. Lakhal pointe et reste hors-jeu. La mène est importante mais Brunello manque son 2e tir. Lopez le rattrappe en frappant sur sa 1ere boule. Belle mène de Lopez qui ajoute un 3e point.

7e mène:
Bouchon à 8m, Pizzella se place à 10cm. Dans l'équipe Laborde, Lakhal prend le tir et repousse la boule de Pizzella sur sa 2e boule. Pizzella ne s'en laisse pas compter et revient devant le bouchon.
Rien ne va plus pour Laborde qui reste en rade sur sa 1ere boule.
Laborde se reprend et vient se placer devant le bouchon. Brunello ne démord pas et continue son festival en réalisant un joli tir.
Philipson, mal en point au tir, ne parvient pas à pointer correctement. Rien ne va plus chez Philipson qui reste court sur sa 2e boule.
Belle aubaine pour Pizzella et les siens qui peuvent réaliser une mène de grossiste. Lopez ajoute un 3e point. Brunello ajoute un 4e point. 9-3 pour PIzzella.

8e mène
Bouchon à 8m, Pizzella continue son festival et de nouveau vient têter le bouchon. Marcel Laborde n'abdique pas et vient gagner sur sa 1ere boule. Derrière, Brunello écarte le danger.
Un super Marcel Laborde prend le point sans s’affoler. Brunello s’empresse de tirer mais frappe sa propre boule.
A l’appoint, Pizzella reste court. Lopez pointe mais bute sur les boules de devant. Sans gagner le point, Lopez laisse néanmoins 2 boules en plein jeu.
Lakhal prend le tir sur les boules de devant, y parvient sur ses 2 tentatives mais il a un contre malheureux.
Philipson se réveille et frappe sur son 1er tir mais il joue trop vite sa seconde et ne rajoute pas un 3e point.

9e mène:
Bouchon à 7m, Laborde s’en approcher à 10cm. Brunello tire et frappe..
Pizzella pointe et se place à 60cm à gauche du bouchon. Laborde pointe et le perd. Lakhal tire et frappe, Pizzela revient à nouveau sur le bouchon.
Lakhal tire et fait un crochet. Philipson tire derrière et un contre malheureux les débarque.
Philipson pointe trop loin mais prend le point, Brunello tire et manque, heureusement, Lopez rattrappe en tirant correctement. Dommage, ils avaient la gagne sur la mène. Ils marquent 3 points pour mener 12 à 5.

10e mène
Bouchon à 9m, alors que la plage du Prado se profile pour Pizzella, celui-ci pointe un peu long (1m). Laborde s’en approche mais reste à 60 cm.
Sur sa 2e tentative, Pizzella échoue. Même situation pour Lopez qui reste court. La pression semble s’installer dans le camps de l’équipe Pizzella. Lopez gagne le point à la seconde boule, Philipson, mieux en jambe, réussit à la tirer sur sa 1ere tentative.
Brunello pointe, sa boule fuse et il emporte le bouchon qui part à 11m. Le point est toujours pour Pizzella
Malgré la distance, Laborde vient se placer juste devant le bouchon.
Brunello tape et s'approche du point sans le prendre. Brunello pointe, sa boule fuse et il emporte le bouchon qui part à 11m. Le point est toujours pour Pizzella
Lakhal tente d’ajouter un second point mais reste court. De nouveau Lakhal ne parvient pas à rentrer et Philipson rate ses tirs. Laborde marque 1 point.

11e mène
Bouchon à 9m, Laborde dévisse son appoint d'un mètre sur la droite.
Pizzella semble avoir un problème avec la pression puisque Pizzella jette ses 2 boules sans prendre le point.
Lopez, lui, réussit son appoint en collant au bouchon. Cette situation donne les gros bras à Philipson qui fait un carreau sur sa 1ere boule.
Lopez sur sa 2e tentative quitte le jeu. Brunello largue sa 1ère mais se rattrappe sur sa seconde en prenant le point.
Deuxième tir splendide de Philipson qui retrouve le sourire. Alors que la mène est profitable pour Laborde, ce dernier reste court et ne rajoute pas un second point, pourtant très important. Lakhal frappe pour un nouveau point. Il réussit son apoint derrière et fait marquer 4 points à son équipe. L'équipe Laborde revient dans la course.

12e mène
Bouchon à 7,5m, Laborde vient se coller sur le but. Brunello tire, bouchon et boules sont emportés, la mène est annulée.

13e mène
Bouchon à 8m, Laborde est long de 40cm. Derrière, Pizzella se réveille et vient têter le bouchon. Philipson frappe, boules et bouchon quittent le jeu pour une seconde mène consécutive annulée.

14e mène
Bouchon à 8,5m, Laborde vient coller le bouchon et la partie devient Palpitante. Brunello tire et manque sur sa 1ère, avant de faire un palet (petit carreau allongé) sur sa seconde.
Laborde prend le point derrière et Pizzela, sur sa 1ere, ne prend pas la marque. Sa seconde boule est bien triste, à l'image du joueur qui avait pourtant fourni un appoint formidable en début de partie. Lopez tire et enlève la boule de Laborde.
Lakhal pointe et reste court. Philipson tire par 2 fois sans réussite. Le point est à Pizzella. Lakhal a la boule en main pour tenter de rentrer.
Lakhal pointe et rentre avec sa boule. Il marque 2 points. Lopez frappe et emmène son équipe au Prado.

Pizzella-Brunello-Lopez l'emportent sur le score de 13-10.

Direct commenté par Robert Zaragoza et Paul Goifon.

La triplette italienne est la première équipe qualifiée pour les quarts de finale du Mondial. Botero, Cocciolo, Torre ont batu Luciani 13-6

 

 

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Les finalistes 2011 éliminés

 

Marco Foyot poursuit sa balade sur le Mondial. Ce matin, le sextuple vainqueur a mis fanny le team Garagnon, finaliste l'an dernier (13-0).

 

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Trop Courtois

 

 

La triplette menée par Pizeela a battu celle de Courtois en 8e de finale sur le score de 13-10. Pourtant, les vaincus ont eu l'opportunité de creuser l'écart à deux reprises mais deux appoints de N'guyen s'avéraient malheureux.

 

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Dylan Rocher vainqueur en 2010 s'est qualifié pour les 1/4 de finale en battant les frères Texiers 13-2.

 

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Le derby Corse a souri à Santucci vainqueur de Luchini 13-10.

 

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Puccinelli et ses compères malgaches n'ont pas fait de cadeau à la triplette marocaine de Rafik Mohamed

 

 

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Erratum . Il ne s'agissait pas de la triplette Puccinelli qui est toujours sur le terrain avec les marocains mais de la triplette POIRIER vainqueur 13-9 de Fusella.

 

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Marcel Laborde a battu en 16e de finale la triplette Zanni 13-6.

 

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Tirage des 1/4 de finale

 

 

Foyot-Santucci
Botero ( italie) -Dubois
Pizella- Laborde
Rafik-Poirier

 

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Alors que Foyot-Santucci et Bottero-Dubois seront retransmises sur le site de France3 en vidéo, vous pourrez suivre sur notre site, lamarseillaise.fr, la partie Laborde-Pizzella en direct commenté. Rendez-vous à 15h30 pour le lancer de boucheon.

 

 

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Ambiance de fête pour la traditionnelle première journée du " tournoi des petits" dans les allées de la Roseraie. Portrait de famille.

Un vrai papa poule. Alors que les gamins vêtus de tee-shirts aux couleurs du club de Doria s'appliquent à pointer, Thierry Barriere donne de la voix et ne cesse d'encourager " ses " poulains.

C'est lui qui leur a tout appris, ou presque, grâce à une initiative aussi originale que réussie. Partenaire de l'école l'Abée de l'épée (5e arr.) depuis cinq ans, le club de boules, situé à deux pas de l'établissement, fait découvrir aux élèves de CE2 et CM1 les joies de la pétanque. " C'est une idée de mon fils, confie Thierry Barriere. Fan de la discipline, il s'est étonné que des cours ne soient pas dispensés dans le cadre scolaire et m'a incité à soumettre l'idée. Depuis 2007, les enfants de l'Abée peuvent donc suivre une introduction à la pétanque, à raison dune séance hebdomadaire et pendant deux ans. "

Jeudi sacré
Le président du Groupe Doria ne s'attendait sans doute pas à un succès si rapide. " Mon fils est très vite devenu accro, avoue  une mère de famille. A tel point qu'il attend désormais le jeudi, jour de pétanque, avec impatience. "

Certains se sont même découvert une véritable vocation. Comme Samuel Aflalo, vainqueur du Trophée Ecureuil en 2009, et qui a appris les bases de la pétanque aux côtés de Thierry Barrière, avant de poursuivre son apprentissage chez Les Amis de Saint-Julien, l'une des deux grandes écoles de boules de la cité phocéenne.

" C'est une immense fierté, reconnaît l'éducateur, le poil hérissé et la voix presque chevrotante. Pour un enfant, une telle distinction est une vraie avènement, mais c'est aussi un bel hommage pour Doria. " Qui songe déjà à multiplier les partenariats avec d'autres écoles, faire découvrir la pétanque à toujours plus d'enfants, et les voir se régaler sur les carrés du Mondial des petits.
Un aboutissement ? Mieux : " une consécration. ", selon Thierry Barriere.

NM

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Grand Prix Féminin EDF : Quelques têtes de série sont tombées mais pour ces 16e de finale qui commencent à 9h, le concours promet encore un beau spectacle.

 

Sous un soleil de plomb, au pied du château, 456 participantes attendent impatiemment l'arrivée du corps arbitral afin de pouvoir récupérer leurs cartons de jeu.

Les organisateurs leur avaient demandé d'être là à 9h30 pour un début de partie une heure plus tard, et toutes étaient ponctuelles. Mais d'année en année, ce doit être un mal récurent, le concours commence toujours en retard. " Il a fallu attendre, tout n'était pas en place ", s'énerve une Toulousaine. À l'instar du Mondial La Marseillaise, il faudrait que les inscriptions soient closes la veille du concours, cela permettrait que tout soit en place à l'heure prévue, comme l'ont proposé bon nombre de joueuses.

Des têtes tombent
Bon gré, mal gré, les poules peuvent enfin débuter. Et la plupart des favorites sont qualifiées pour cette 2e journée. En tête de file, on retrouve les triplettes Innocenti, Ruiz, Randrianarizafy, Sarda, Zandrini, Maillard et Kraemer. On note cependant le départ prématuré des trios Albentosa, Hautemayou, Foyot, et Shopp, qui quittent la compétition par la petite porte ainsi que des tenantes du titre, qui n'auront pas réussi à sortir des poules.

 

Ces dernières reviennent sur leur échec : " Je n'ai pas réussi à rentrer dans la partie, je suis dégoûtée de chez dégoûté. Ludivine et Lucette ont joué à quatre boules, ce n'était pas suffisant. " Maël et Evann, cinq ans et demi étaient tristes pour leur maman.

Cette année, pour cause de travaux pas de parties autour du château, se dont ne se plaignent pas les participantes. Un hic, pourtant, les équipes jouent les unes sur les autres, il y a un manque de place... " A un moment donné, on était trois triplettes sur le même jeu, c'est impossible " s'écrie une bouliste. Les joueuses demandent à ce que les terrains soient davantage espacés, vu l'étendue du Parc Borely.

Elles sont toutes d'accord, le Grand Prix féminin EDF est et restera " le grand rendez-vous boulistique, raconte les Malgaches, ce titre ça reste à vie, c'est plus qu'un national gagné dans notre pays ". Lors de la trêve de midi, certaines s'isolent pour rester concentrer et partent déjeuner en dehors du Parc, d'autres par contre profitent de ce moment pour partager un moment de convivialité avec leurs partenaires et leurs adversaires.

L'après-midi se poursuivra dans une ambiance bon enfant, quoi que compétitive, et les cadrages auront duré jusqu'à plus de 20h. Toutes reviennent ce matin avec les crocs pour entamer les 16e de finale.

Isabelle Zaragoza
Sophie Jeanroy

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

MICKAËL ARCOLAO, le petit-fils d'Ange Arcolao (vainqueur du Mondial en 1967) poursuit la tradition.

En 1967, quand le Mondial La Marseillaise n'en était encore qu'à sa sixième édition, Ange Arcolao inscrivait son nom au palmarès, accompagné de Tricon et Péragoux. 45 ans plus tard, Mickaël, son petit-fils reprend le flambeau. Eliminé hier après une superbe partie en 16e de finale, il évoque son grand-père et revient sur son parcours personnel lors de ce concours 2012. Malgré une voix défaillante, et la déception de la défaite, Mickaël se prête volontiers au jeu de l'interview.

Mickaël Arcolao, que retenez-vous de votre participation au Mondial ?
C'est la troisième fois que je viens, et ce 16e de finale est mon meilleur résultat. Je suis donc très satisfait de l'ensemble. Avec quelques regrets, car sur cette dernière partie, il y avait moyen de passer. Le bouchon n'a pas tourné pour nous, ça arrive. Avant ce coup du sort (ndlr : l'adversaire qui sort le bouchon involontairement avec encore trois boules en main), on menait 9-5 et on était très bien. Mais ça nous a mis un coup sur la tête, on était déstabilisé. Sur la dernière mène, on a tenté nos premières rafles de tout le tournoi, et on a échoué. Il y avait sûrement mieux à faire, et quitte à perdre, on aurait préféré terminer autrement. Mais c'est le jeu !

Votre grand-père fait partie des légendes du Mondial. Quel souvenir gardez-vous de lui ?
Je suis très fier de lui et il est impossible de l'égaler. Depuis trois jours, je croise des tas de gens, qui l'ont connu, tout le monde m'en parle. C'est un nom qui a marqué l'histoire de ce tournoi, alors bien sûr ça fait très plaisir de garder son souvenir présent. Malheureusement, dans mon enfance, je ne l'ai pas connu en forme, il ne voyait déjà plus. Mais chez moi j'ai toutes les traces de sa carrière, des photos, des vidéos, des articles ou des livres. C'était un excellent joueur et un tireur hors pair.

Vous êtes vous aussi tireur, avec une gestuelle très particulière. D'où vous vient-elle ?
J'ai ce style depuis que je suis petit. C'est une façon de conserver l'équilibre. Je suis gaucher, et j'ai toujours été gêné pour rester dans le cercle. Alors j'ai pris l'habitude de placer un pied devant l'autre, comme un T, et je garde le bras droit recourbé , c'est comme ça !

Quels sont vos projets désormais ?
Depuis un an, grâce aux origines de ma mère, je joue pour l'équipe nationale du Liban. J'ai participé au championnat du monde, et au championnat d'Asie. En août, j'ai une compétition en Turquie, et ensuite au Viêt-Nam. Ca me permet de voyager grâce à ma passion, c'est un vrai plaisir !

Propos recueillis par Jan Cyril Salemi

 

 

 

C’est sous une chaleur estivale que le coup d’envoi du « Trophée Ecureuil » a été donné. Les pétanqueurs en herbe s’en sont donné à cœur joie et ont montré l’étendue de leur talent durant cet après-midi.

 

 

 

 

 

Il y a énormément de monde en ce mardi pour ce « tournoi mixte réservé aux jeunes nés entre 1997 et 2006 » dixit Yves Fouque, responsable des jeunes au sein du comité 13. Près de 130 équipes sont venues en découdre. Un chiffre en augmentation par rapport à l’année précédente.

« Qui c’est qui tire ? Qui c’est qui pointe ? ». Non, nous ne sommes pas sur un terrain senior mais bien en présence de jeunes, la plupart à peine plus haut que 3 pommes. Cela ne les empêche pas pour autant de définir des stratégies dignes de leurs aînés et de répéter leurs gammes juste avant le début de la rencontre. Le tout sous le regard d’entraîneurs qui veillent à ce que les consignes de jeu et de fair-play soient bien respectées durant la partie. C’est sûrement cette am-biance qui a poussé les « minots » à venir jouer sous cette chaleur. (ci-dessous, l'ambiance sonore en MP3)

Après avoir posé pour la photo officielle en présence des organisateurs, il est temps pour les triplettes de s’engager dans la bataille. Les jeunes développent leur jeu et s’encouragent mutuellement. Certains élèvent la voix à tel point qu’ils couvrent le bruit des cigales. Au fil des parties, la tension devient palpable mais les jeunes joueurs continuent d’afficher une concentration maximale.

Au bord des allées où sont installés les terrains de jeu, les parents, sur l’herbe fraîche du Parc Borély, sont très attentifs. Venus en nombre, ils se sont vite jetés sur les parties du parc où l’ombre est présente afin de pouvoir suivre les performances de leurs bambins.

Si de nombreux jeunes viennent disputer ce trophée, beaucoup ne pratiquent pas la pétanque le reste de l’année. Au grand dam d’Yves Fouque : « Ce n’est pas parce qu’un petit va disputer ce trophée qu’il va s’inscrire dans un club de pétanque ensuite. Les jeunes sont plus axés sur d’autres sports…». Pourtant des actions sont entreprises pour sensibiliser les plus jeunes à la pratique de ce sport. « On travaille avec des écoles notamment, on effectue un partenariat afin que la pétanque soit enseignée durant les heures d’EPS. C’est de l’initiation en quelque sorte.» affirme l’organisateur.

Si l’engouement autour de la pétanque est plutôt restreint chez les jeunes, c’est plutôt le contraire en ce qui concerne le Trophée Ecureuil, dont le succès va grandissant. Encourageant pour un sport qui véhicule des valeurs telles que l’esprit d’équipe, la tradition et le respect de l’adversaire.

Amayes BRAHMI

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Le Malgache Thierry Bézandry est au Parc Borély avec une équipe de rêve puisque ses partenaires se nomment Marco Foyot et Passo. Et il n’entend pas repartir du Mondial de sitôt… C’est un cador dont le sourire et la sympathie donnent aux boules des lettres majuscules de noblesse. Une chaleur qu’on peut entendre jusqu’à son surnom « Masaka » qui signifie littéralement « bien cuit ». « Ca vient du temps où je jouais au football à Madasgascar. Mon entraîneur avait pris l’habitude de m’appeler comme ça. Masaka, ça veut aussi dire bien joué. » A la fois un encouragement et un pseudo qui l’a suivi quand il a laissé tombé le ballon rond pour la boule en acier. « Je suis un footballeur raté, aime-t-il rappeler. C’est mon frère qui m’a donné envie de jouer à la pétanque, il n’y a pas si longtemps que ça. Ça ne fait que sept ans que je joue… » Sept ans de réflexion diront certains, sept ans pour lancer un palmarès qui commence à avoir de belles lignes et qui n’a aucune raison de s’arrêter. La meilleure preuve, c’est qu’il fait aujourd’hui équipe avec deux monstres de la pétanque, Marco Foyot et Michel Schatz dit « Passo ». Deux joueurs avec qui il a déjà eu l’occasion de construire une certaine complicité. Mais son palmarès marqué par une victoire en tête à tête à Millau en 2009, mais aussi de nombreux Nationaux (dont celui de Rochefort, dernier en date en début d’année) et l’Europétanque de Nice, commence à être fourni. A 28 ans et pour sa quatrième participation au Mondial la Marseillaise, Thierry Bezandry espère comme tous, aller le plus loin possible. Il a toujours échoué en huitièmes et deux fois face à Simon Cortès et Henri Lacroix. Alors, évidemment, son premier objectif est de passer ce cap du mercredi matin, le tireur droitier a le talent et l’équipe taillée pour, bien sûr. Après, pour le licencié d’Ax-lesThermes (Ariège), ce sera la grande tournée des Nationaux en passant par l’Europétanque de Nice jusqu’aux Championnats du Monde début octobre dans la Cité Phocéenne. Mais auparavant, il y a ce Mondial. Depuis le début du concours (sans les barrages dont ils ont été exemptés), lui et les siens n’ont laissé, en tout et pour tout, que 11 points cumulés à leurs cinq adversaires (0, 2, 5, 4 et 0). La voie est belle mais pas encore royale. La première moitié de l’ascension est évidemment la plus facile mais la seconde promet quelques passages vertigineux. Pourtant, à mi-parcours, Masaka la main chaude n’a pas raté grand chose, à l’instar de ses illustres coéquipiers. Mais ils ne sont pas les seuls…   Jean-Luc CHOVELON